Jour de bonheur que ce jour-là ! Car des mains ont rencontré les frères désespérés qui laissent tomber les bras : car des larmes ont été séchées, des hommes se sont dressés contre l’injustice. Oui, il viendra ce jour-là, l’aveugle verra que l’amandier est en fleurs et le prisonnier saura que la nuit touche à sa fin. Car Dieu sait les connivences de l’homme avec la mort, mais il n’autorise jamais la mort à faire son œuvre sans assurer quelque part un printemps, une résurrectio

Dans l’humilité de notre foi et la faiblesse de notre espérance, nous disons que nous appartenons à un monde nouveau, si bien que nous pouvons appeler frères ceux qui nous sont étrangers à cause de leur culture, de leur naissance ou de leurs opinions. Si bien que nous pouvons dire que nous sommes un seul corps malgré tout ce qui nous sépare encore. Si bien que nous pouvons dire que nous sommes des saints malgré notre péché personnel et collectif.

Le 2 est le lendemain du 1 ! Pourquoi ne pas prendre en compte cette évidence, qui n’est pas due au hasard du calendrier liturgique.