Quand ? C’était au cours d’une célébration communautaire à La Sarte que j’ai eu l’occasion de demander et de recevoir le sacrement des malades.

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Pourquoi ? Comme la plupart d’entre vous, je ne suis plus jeune, je me sentais un peu déprimée, fatiguée, fragile et j’avais besoin d’une aide spéciale du Seigneur pour continuer mon chemin. Ce jour-là, j’étais encouragée par la présence d’autres personnes de mon âge et par le souvenir de ma grand-mère qui avait demandé le sacrement trois fois, à plusieurs années d’intervalle, avant de mourir paisiblement à 85 ans. 85 ans, en 1950, c’était vraiment un grand âge !

Le sacrement ne l’avait pas fait mourir, mais chaque fois, aux dires de ma mère, elle avait vécu plus sereinement sa maladie parce qu’elle était prête : elle avait mis ses affaires en ordre avec le Bon Dieu.

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Comment ? Des prières toutes simples, des mots invitant à la confiance dans l’amour du Père, une demande de pardon pour les fautes commises, puis le Prêtre fait une croix avec l’huile sainte sur le front et sur les mains, donne  une bénédiction et dit une dernière prière.  Voilà le déroulement de la cérémonie. Si on le souhaite, on peut aussi recevoir la Communion.

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Et après ? La vie continue. Personnellement, je me suis sentie plus forte face aux épreuves. Je crois que j’aurais été plus confiante face au grand passage.
Après le sacrement, certains malades surmontent la maladie et guérissent. D’autres, soutenus par la grâce du sacrement, s’en vont en paix rejoindre le Père et ceux qu’ils ont aimés.